C’est l’histoire d’un petit morceau de France coincé au bout d’une presqu’île bretonne balayée par les vents d’ouest. Une plage, un camion-frites, une saison de quatre mois et une clientèle d’habitués installée pour plusieurs semaines ou plusieurs mois.
Au camping municipal du Kerver, on se retrouve parfois depuis plus de 40 ans, sur les mêmes emplacements. Le coffre débordant de matériel et impatients de reprendre les vacances où on les avait laissées l’année précédente, on prend des nouvelles des voisins et déjà on lance les premières invitations pour l’apéro du soir.
Philippe, Magali, Bébère, Jack, Rosette et les autres se retrouvent quelques semaines par an pour oublier les tracas du quotidien. Au Kerver, on y vient pour ne rien faire ou pour jouer aux boules toute la journée, pour discuter caravanes avec le voisin ou aller manger une barquette de frites en faisant un crochet par la plage.